Autoimmunité et immunité lymphocytaire B
Notre groupe de recherche explore les mécanismes à l'origine de la perte de tolérance des cellules B et de la formation d'une mémoire immunitaire durable, dans des contextes physiologiques et pathologiques.
Les plasmocytes et les cellules B mémoire à long terme se sont révélés être des acteurs clés dans la fourniture d'une protection à long terme contre les agents pathogènes, un phénomène souvent observé dans les vaccins les plus efficaces, tels que ceux contre la variole ou la fièvre jaune. À l'inverse, les cellules B et les plasmocytes ciblant les auto-antigènes ont été impliqués dans le développement de diverses maladies auto-immunes, y compris la thrombopénie immunitaire et les formes sévères de COVID-19.
A travers nos travaux, notre objectif est de répondre à deux questions fondamentales en immunologie :
- Pourquoi certains individus développent-ils des troubles auto-immuns ?
- Comment maintenons-nous des cellules B mémoire pendant des décennies, et quelles sont les relations entre les cellules B mémoire à longue durée de vie et la génération de plasmocytes chez l'humain ?
Notre recherche s'articule autour de deux axes principaux. Dans le premier axe, nous étudions la perte de tolérance des cellules B dans les maladies humaines, en utilisant des échantillons de rate de patients atteints de thrombopénie immunitaire. Parallèlement, notre groupe fait partie d'un consortium national (RHU COVIFERON) qui vise à approfondir la compréhension de l'origine des anticorps anti-IFN de Type I chez les personnes âgées ayant développées des formes graves de COVID-19.
Le deuxième axe de notre équipe de recherche se concentre sur le décryptage des mécanismes cellulaires impliqués dans la génération et la longévité des cellules B mémoire. La pandémie de SARS-CoV-2 et la campagne de vaccination mondiale qui en a résulté ont été une occasion unique pour étudier les premiers stades d'une réponse à un nouvel antigène viral. De plus, nous avons tiré parti des circonstances exceptionnelles entourant l'éradication de la variole à la fin des années 1970 pour réaliser la première analyse fonctionnelle des cellules B mémoire au repos vieilles de 50 ans chez l'humain.
Notre recherche est dédiée à démêler les complexités de la mémoire immunitaire, de l'auto-immunité et des réponses à la vaccination.
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